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AU Recruitment Team
Valeurs de l'UA
• Respect de la diversité et du travail d’équipe • L’Afrique en premier
• Transparence et responsabilité • Intégrité et impartialité
• Efficacité et professionnalisme • Information et partage des connaissances
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Informations sur l'organisation
Rend compte à: Directeur du BIRA-UA
Direction/Departement: DARBE
Division: BIRA-UA
Nombre de rapports directs: 0
Nombre de rapports indirects: 0
Grade du poste: P3
Nombre de postes: 1
Type de contract: Durée déterminée
Lieu: Nairobi, Kenya
Objectif du poste
Le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (BIRA-UA), le Bureau technique spécialisé du Département Agriculture, Développement rural, Économie bleue et Environnement durable (DARBE) de la Commission de l’Union africaine, a pour mandat de soutenir et de coordonner l’utilisation de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la faune sauvage comme ressources pour le bien-être humain et le développement économique des États membres de l’Union africaine. La Vision du Plan stratégique 2024-2028 du BIRA-UA est une Afrique où les ressources animales contribuent de manière significative à l’intégration, à la prospérité et à la paix. Dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la Stratégie de développement de l’élevage en Afrique (LiDeSA) vise à mettre en place une économie de l’élevage inclusive et durable qui contribue de manière significative à la transformation et à la croissance de l’Afrique.
Les petits ruminants constituent une part importante de l’élevage africain et représentent un élément clé de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur le continent. Les petits ruminants sont bien adaptés aux différentes zones agro-écologiques et aux systèmes de production dans lesquels ils sont élevés. L’élevage de petits ruminants représente un filet de sécurité pour les femmes et les jeunes, vulnérables aux chocs et aux perturbations socio-économiques.
La production, la productivité, la circulation, le commerce et la commercialisation des ovins et des caprins en Afrique subsaharienne sont limités par la présence de maladies animales transfrontalières à fort impact. Parmi celles-ci, la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virale qui ne touche que les petits ruminants et leurs congénères sauvages, est la plus préoccupante en raison de sa forte contagiosité et de son taux de mortalité élevé.
Depuis de nombreuses années, plusieurs partenaires et donateurs soutiennent diverses initiatives de contrôle et d’éradication de la PPR dans différents pays et régions. Toutefois, les efforts demeurent fragmentés et insuffisamment coordonnés, ce qui limite le contrôle à court terme de la maladie et apparaît insuffisant pour envisager une éradication à l’échelle continentale. Il y a une dizaine d’années, la peste bovine, une maladie virale très proche de la PPR mais touchant les bovins et les buffles, a été éradiquée avec succès en Afrique grâce à une coordination continentale renforcée, mise en place avec l’appui de l’Union européenne. Aujourd’hui, l’éradication de la PPR constitue un objectif politique de l’Union africaine, réaffirmé à maintes reprises. Un plan d’action et une stratégie mondiale ont été élaborés par le Secrétariat conjoint FAO/OMSA sur la PPR, chargé de coordonner le Programme mondial d’éradication de la PPR dans le cadre des GF-TADs.
Le BIRA-UA et ses partenaires, avec l’appui de l’Union européenne, ont mis en place une initiative visant à définir de manière concrète les besoins et les appuis nécessaires au renforcement des acteurs continentaux et régionaux pour faire face aux menaces que représentent les maladies transfrontalières des ovins et des caprins en Afrique subsaharienne (ASS), en particulier la PPR. L’initiative préparera également les mécanismes de gouvernance nécessaires à la coordination de l’éradication mondiale de la PPR en Afrique subsaharienne, ainsi qu’à la coordination à l’échelle continentale. Enfin, l’initiative préparera et organisera la stratégie de vaccination nécessaire à l’éradication de la PPR, en s’appuyant sur l’état d’avancement des différentes initiatives et des capacités existantes.
Cette initiative doit être considérée comme la première phase d’une approche plus large d’éradication de la PPR en Afrique dans les années à venir. Elle contribuera à définir une stratégie continentale harmonisée, soutenue par une théorie du changement et un cadre stratégique et opérationnel complet pour l’éradication de la PPR. Les phases ultérieures de mise en œuvre comprendront des interventions ciblées, fondées sur des données probantes, en appui à un processus d’éradication défini dans le temps.
Dans le cadre de la réalisation de ces objectifs, la Commission de l’Union africaine vise à renforcer ses capacités. À cet effet, elle invite les ressortissants des États membres de l’Union africaine à faire acte de candidature au poste d’Expert en suivi et évaluation pour coordonner les fonctions de suivi et d’évaluation du programme au sein du Secrétariat panafricain de la PPR (PAPS), hébergé au Bureau interafricain des ressources animales (BIRA), à Nairobi (Kenya).
Principales fonctions
L’Expert en suivi et évaluation coordonne toutes les activités de collecte de données, d’analyse et d’apprentissage afin de contribuer à assurer la reddition des comptes et l’efficacité du programme d’éradication de la PPR, mis en œuvre aux niveaux continental, régional et national. Le titulaire s’engage à :
• Élaborer, coordonner et mettre en œuvre le cadre de suivi, d’évaluation, de recherche et d’apprentissage du programme PPR ;
• Développer un cadre de suivi systématique pour améliorer la qualité des données qualitatives et quantitatives recueillies par le programme PPR ; Fournir une assistance technique aux partenaires de mise en œuvre, notamment en matière de suivi, d’établissement de rapports et de respect des règles et règlements ;
• Coordonner la préparation et la présentation des conclusions et rapports de suivi-évaluation, y compris les recommandations destinées à appuyer la gestion du projet ;
• Coordonner la présentation des résultats de suivi-évaluation accompagnés de recommandations aux Comités directeurs de programme et projet ;
• Veiller à ce que les données de suivi soient discutées dans des forums appropriés et dans des délais opportuns, afin d’en tirer les implications pour les actions futures ; mettre en place, si nécessaire, de tels espaces de discussion afin de combler les éventuelles lacunes ;
• S’acquitter de toute autre tâche qui pourrait lui être confiée par le Directeur de projet en lien avec la mise en œuvre réussie du projet.
Responsabilités spécifiques
Sous la supervision technique directe du Chargé principal de la santé animale et sous la supervision générale du Directeur du BIRA-UA, le titulaire du poste assume les tâches suivantes :
• Diriger le processus de révision de la théorie du changement du projet et de la matrice du cadre logique, avec une attention particulière portée aux indicateurs de performance et à leurs modalités de mesure ;
• Coordonner avec le Directeur de projet et les membres concernés de l’équipe l’élaboration et la mise à jour du plan de travail, conformément aux activités prévues et au calendrier d’exécution ;
• Élaborer le cadre général du plan de suivi de la performance du projet, en intégrant les systèmes de collecte de données appropriés ;
• Évaluer la qualité des données disponibles dans les domaines d’intervention du projet, les méthodes de collecte existantes, et leur pertinence pour l’évaluation d’impact ;
• Établir les données de référence pour chaque composante du projet ainsi que pour tous les indicateurs de projet ;
• Analyser, en collaboration avec les partenaires, les approches et systèmes d’information de gestion en place, et définir conjointement les ajustements, les appuis et les ressources requis ;
• Élaborer un plan de renforcement des capacités en suivi-évaluation lié au projet, intégrant les besoins en appui identifié ;
• Rédiger les Termes de référence pour les évaluations de base, à mi-parcours et de fin de programme, pour le projet PPR ainsi que pour d’autres projets ou programmes liés à la santé animale ;
• Identifier les besoins en appui technique des partenaires du projet et organiser, le cas échéant, des actions de renforcement des capacités avec les partenaires en matière de suivi-évaluation ;
• Collecter régulièrement des données permettant de mesurer les résultats par rapport aux indicateurs de performance ;
• Contrôler la qualité des données, gérer et tenir à jour la base de données de suivi-évaluation, analyser et agréger les résultats obtenus ;
• Appuyer la rédaction des rapports d’avancement du projet, l’examen à mi-parcours et l’évaluation finale ;
• Identifier et documenter les bonnes pratiques, les enseignements tirés de la mise en œuvre, et élaborer des études de cas pour mettre en valeur les résultats qualitatifs du projet ;
• Coordonner la gestion des risques afin d’optimiser l’efficience et l’efficacité de la performance des projets ;
• Produire des rapports sur les résultats du suivi-évaluation et préparer, le cas échéant, des présentations fondées sur les données recueillies ;
• Coordonner la préparation et la présentation des conclusions et rapports de suivi-évaluation, y compris les recommandations destinées à appuyer la gestion du projet ;
• Coordonner la présentation des résultats de suivi-évaluation accompagnés de recommandations aux Comités directeurs de programme et projet ;
• Veiller à ce que les données de suivi soient discutées dans des forums appropriés et dans des délais opportuns, afin d’en tirer les implications pour les actions futures ; mettre en place, si nécessaire, de tels espaces de discussion afin de combler les éventuelles lacunes ;
• Conseiller le superviseur sur les pistes d’amélioration de la performance du projet, à partir des enseignements tirés du suivi et de l’évaluation ;
• S’acquitter de toute autre tâche qui pourrait lui être confiée par le Directeur de projet pour une mise en œuvre réussie du projet.
Formations universitaires et expériences requises
Le candidat doit être titulaire de :
• Diplôme de Master (Bac+5) en suivi et évaluation, agriculture, développement rural, médecine vétérinaire, économie, administration d’entreprise, sciences politiques ou sociales, analyse quantitative, statistiques ou tout autre diplôme pertinent ou équivalent.
• Le candidat titulaire d’une certification spécifique en suivi et évaluation, en complément d’un des diplômes susmentionnés, serait considéré favorablement.
• Une expérience professionnelle d’au moins sept (7) ans acquise de manière progressive dans des domaines du suivi et de l’évaluation, de préférence au sein d’une organisation régionale, continentale et/ou internationale, dont au moins trois (3) ans à des postes de direction.
• Une expérience d’au moins sept (7) ans.
• Un Master (Bac+5) en gestion de projet serait un atout supplémentaire.
OU
• Le candidat doit être titulaire d’une Licence universitaire (Bac+3) en suivi et évaluation, agriculture, développement rural, médecine vétérinaire, économie, administration d’entreprise, sciences politiques ou sociales, analyse quantitative, statistiques ou de tout autre diplôme pertinent ou équivalent.
• Une expérience professionnelle d’au moins dix (10) ans acquise de manière progressive dans des domaines du suivi et de l’évaluation, de préférence au sein d’une organisation régionale, continentale et/ou internationale, dont au moins trois (5) ans à des postes de direction.
Compétences requises
• Des connaissances et une expérience avérées des méthodes de suivi et d’évaluation ainsi que de la gestion des données et de l’information en suivi et évaluation ;
• Des connaissances avérées dans l’élaboration de cadres et de plans de suivi et évaluation, des théories du changement et des résultats ;
• Des connaissances de la santé humaine et animale et/ou de la collecte de données sur le terrain ;
• Excellentes compétences analytiques ;
• Maîtrise des outils de collecte de données, des cadres et méthodes, de la planification du suivi et de l’évaluation ainsi que de l’utilisation des applications de suivi et évaluation ;
• Des connaissances de base et une expérience en méthodologie de recherche ;
• Connaissance des concepts et procédures de gestion et d’administration d’un cycle de projet ;
• Connaissances, compétences et expérience avérées dans la collecte et l’analyse de données quantitatives et qualitatives ;
• Souci du détail, capacité avérée à gérer plusieurs tâches simultanément et à respecter les délais internes et externes ;
• Capacité et volonté de travailler en collaboration au sein d’une équipe composée majoritairement de non-spécialistes du suivi-évaluation, avec la capacité d’expliquer les concepts en termes simples ;
• Capacité et volonté à renforcer les capacités des collègues en suivi et évaluation de manière enthousiaste et créative ;
• Conscience organisationnelle, capacité à établir des priorités et à travailler dans des délais serrés ;
• Capacité à évoluer dans un environnement multiculturel avec des collègues issus de différents départements et bureaux.
Compétences en leadership
Compétences de base
Compétences fonctionnelles
ÉGALITÉ DE CHANCES:
La Commission de l’Union africaine est un employeur qui donne l’égalité de chances aux hommes et aux femmes, et les femmes qualifiées sont vivement encouragées à soumettre leurs candidatures.
DURÉE DU CONTRAT ET PRISE DE FONCTION:
L’engagement à ce poste se fait sur la base d’un contrat à durée déterminée pour une période initiale de 1 an, dont les 3 premiers mois seront considérés comme une période probatoire. Par la suite, le contrat est renouvelable pour une période similaire d’un an, sous réserve de résultats satisfaisants et de la disponibilité des fonds.
DES LANGUES:
La maîtrise de l'une des langues de travail de l'UA (anglais, arabe, espagnol, français, kiswahili et portugais) est obligatoire et la maîtrise d'une autre langue de l'UA est un atout supplémentaire.
RÉMUNÉRATION:
Le salaire correspondant à cette fonction (P3 Échelon 5) est une somme forfaitaire annuelle de 89,989.42 $ EU, toutes indemnités incluses conformément aux règlements régissant les fonctionnaires internationaux de la Commission, et de 75,028.50 $ EU, toutes indemnités incluses conformément aux règlements régissant les fonctionnaires locaux de la Commission.
Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 22 Octobre 2025 à 23h59 GMT+3.
- Seuls les candidats qui auront satisfait à toutes les exigences du poste et qui auront été retenus pour les entretiens seront contactés.
- Seuls les dossiers de candidature complets soumis en ligne, avec un curriculum vitae (CV), un passeport africain et les qualifications universitaires requises, telles qu'un diplôme de niveau (Bac+2), une Licence (Bac+3), un Master (Bac+5)ou tout autre certificat pertinent en rapport avec le domaine d'expertise, seront examinés.
- L’Union africaine est un employeur qui respecte l’égalité des chances, et les candidatures féminines sont vivement encouragées.
- Les ressortissants des pays les moins représentés au sein de l’Union africaine sont vivement encouragés à soumettre leurs candidatures pour des postes qui correspondent à leurs profils: Algérie, Angola, Cap-Vert, République centrafricaine, Comores, RD Congo, Égypte, Guinée équatoriale, Érythrée, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Libye, Madagascar, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Namibie, R.D. Sahraoui, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles et Somalie.